Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 17 : Vendredi 29 Novembre

Forêt de bambous de Sagano et Kinkaku-ji

Aujourd’hui, c’est notre dernier jour à Kyoto. Nous nous levons tôt pour partir direction le nord de la ville afin de visiter tout d’abord la forêt de bambous de Sagano. Ce n’est pas à côté : il nous faut environ 1h de transport pour y arriver, entre bus et tramway.

Le tramway à Kyoto est d’ailleurs plutôt ancien !

La forêt de bambous se trouve vers la montagne d’Arashiyama. Pour y arriver, il faut descendre à l’arrêt Arashiyama, qui propose lui aussi une forêt un peu particulière : une forêt de kimono ! Nous la visiterons plus en détail sur le retour.

Il faut marcher un peu jusqu’à la forêt de bambous, mais le chemin nous offre de splendides couleurs avec les momijis.

Sur le chemin menant à la forêt, il y a un temple, le Tenryu-ji, qui a l’air magnifique à l’intérieur de son enceinte. Il n’est pas encore ouvert, alors nous le visiterons au retour.

Nous arrivons à la forêt de bambous vers 8h du matin, et il y a déjà du monde.

Prenons un peu la pose !

La forêt n’est pas très grande, mais il est intéressant de visiter la nature tout autour. On est vraiment en dehors de la ville, mais le passage d’un train assez fréquemment brise un peu la quiétude du lieu.

Passé la forêt, on peut rejoindre un sentier de randonnée pour prendre un peu de hauteur. Tout près, il y a également un sanctuaire shinto dédié… aux cheveux ! (C’est d’ailleurs le seul du Japon)

Laetitia en profite pour faire une démonstration de la prière dans les temples et sanctuaires japonais.

La nature nous offre encore de sublimes couleurs. Nous sommes au pic de la période des momijis.

Pour compléter notre visite, nous revenons sur nos pas et allons visiter le Tenryu-ji situé à l’entrée de la forêt de bambous. L’entrée est payante, 500 yens par personne. Le Tenryu-ji est inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO. Il est notamment appréciable pour son magnifique jardin japonais. Le temple a été fondé il y a plus de 700 ans !

Des grenouilles !

Le jardin est en effet magnifique à cette période de l’année, avec toutes ces feuilles oranges et rouges.

Selfie !

Après cette belle visite, nous revenons à la gare d’Arashiyama et visitons la « forêt de kimono ». Au bout du court chemin bordé de rouleaux cylindriques de kimono se trouve l’étang du dragon Atagoike. Tremper ses mains dans l’eau emplit le cœur de bonheur et de paix. La sphère noire où est dessinée un dragon fait référence au temple Tenryu-ji que nous avons visité tout à l’heure.

La nuit, les poteaux s’illuminent pour un spectacle envoûtant.

Après cette jolie visite imprévue, nous quittons Arashiyama direction le Kinkaku-ji, le pavillon d’or, ainsi nommé car il est entièrement recouvert d’or.

Au sommet du pavillon d’or se trouve un phénix. Le Kinkaku-ji est au bord d’un étang, et le reflet du temple dans l’eau rend le décor particulièrement photogénique.

Un petit jeu au Kinkaku-ji permet de se débarrasser des pièces dont on ne sait pas quoi faire, à savoir les pièces de 1 et 5 yens !

Raté, nous n’aurons pas mis nos pièces dans le bol !

Nos ventres commencent à gargouiller, il serait temps de se mettre en route pour trouver notre déjeuner ! Il fait froid, alors nous avons envie de nous réchauffer. Nous avons envie de tester un shabu-shabu, une fondue japonaise à base de viande. Nous ne connaissons pas du tout mais en avons déjà entendu parler. Nous trouvons un restaurant dans un centre commercial à quelques arrêts de bus de là, dans un quartier très peu touristique de Kyoto.

Sur le chemin, nous passons devant un KFC faisant la pub pour leur menu de Noël.

Le saviez-vous ? Le Japon ne fête évidemment pas Noël, ce n’est pas un pays chrétien, mais le succès commercial de Noël est par contre bien installé. Et pour Noël, les Japonais ne mangent pas de dinde ou de chapon… Mais du poulet frit du KFC ! La marque a superbement réussi son coup commercial il y a une cinquantaine d’années et c’est depuis lors une tradition chez beaucoup de Japonais : on commande son bucket de poulet frit pour Noël !

Nous arrivons au restaurant Shabu-yo, une chaîne dans tout le Japon, qui propose une formule de viande et accompagnement à volonté. Nous avons un nabe (prononcé nabé) sur la table, séparé en deux pour avoir deux bouillons différents. Nous prenons le bouillon classique au dashi et un « sukiyaki », un autre type de fondue japonaise. Ce bouillon est beaucoup plus fort en goût et sucré. Ensuite, on prend de la viande, des légumes et autres accompagnements qu’on fait cuire ou réchauffer dans le bouillon, puis on mange la viande on la trempant dans différentes sauces.

C’est délicieux, surtout avec le bouillon sukiyaki ! Il donne beaucoup de goût à la viande et aux légumes (mention spécial à la racine de lotus, c’était la première fois que nous en mangions et c’est très bon !).

Les desserts sont également à volonté. Gaël ne résiste pas à l’appel de la glace et du kakigori, un dessert à base de glace râpée qu’on parfume avec du sirop.

Nous recevons au moment de payer un bon de réduction sur une prochaine commande. Pas de toute, nous reviendrons !

Après avoir bien rempli notre ventre (un peu trop même), nous repartons direction le centre de Kyoto pour visiter le Heian-jingu, un temple que nous voulions visité depuis le début de notre séjour à Kyoto sans jamais avoir trouvé le temps ou la possibilité !

En descendant du bus, nous voyons un couple de papy-mamie japonais en train de nourrir des hérons le long du canal. Nous voyant les observer faire et Gaël mitrailler de photos les hérons, la mamie nous propose du pain de mie pour faire comme elle. (La gentillesse des japonais !!!)

Après cet interlude aviaire, reprenons nos visites.

Pour entrer au Heian-jingu, il faut passer à côté de cet immense tori qui surplombe la route. Le Japon, entre tradition et modernité… 😂

Manque de bol, le Heian-jingu est en travaux… L’intérieur est inaccessible. Décidément ! Peut-être que le fait d’avoir eu autant de mal à le caser dans nos visites aurait dû nous mettre la puce à l’oreille ? 😂

Nous pouvons seulement admirer l’extérieur du temple, tout de même très joli.

Les jardins du Heian-jingu sont réputés pour leur beauté, mais Gaël a un but précis pour cette fin de journée : acheter son objectif d’appareil photo ! Nous décidons de ne pas visiter les jardins et de partir à la gare de Kyoto direction Yodobashi Camera. Cela nous donnera l’occasion de revenir.

Pendant que Gaël achète son objectif, Laetitia visite le coin horlogerie du magasin. Vous pensez qu’il y a assez d’horloges pour satisfaire tous les goûts ?

Puis nous cherchons le cuiseur à riz de nos rêves. (Nous découvrons d’ailleurs que Tefal existe au Japon et vend des cuiseurs à riz ! Mais complètement différent de ceux disponibles en France).

Nous retournons à l’hôtel pour cette fin de journée, et cherchons un ramen pour nous réconcilier du décevant de mercredi soir. Nous découvrons sur tabelog, un site japonais référençant des restaurants, un ramen complètement caché : il n’y a aucune devanture, aucun nom, aucune vitrine !

L’entrée du restaurant : la porte d’entrée est bien cachée !

Il est cependant très bien noté sur tabelog. Et effectivement, le ramen est excellent.

Il est l’heure d’aller nous reposer. Demain, nous quittons Kyoto pour Osaka.

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