Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 2 : Vendredi 29 Septembre

Aujourd’hui, nous avons une idée en tête : aller tester le restaurant Kodawari Ramen. Il y en a deux dans Paris : Tsukiji, inspiré du célèbre marché aux poissons de Tokyo du même nom, et Yokocho, qui signifie « allée » en japonais et représente les ruelles étroites remplies de bars, restaurants et izakaya. C’est à ce dernier que nous nous rendons. Il est situé dans le 6ème arrondissement, dans le quartier de la Monnaie. Il se trouve effectivement à deux pas près de la Monnaie de Paris.

Arrivé devant, nous devons scanner un QR code pour faire la queue virtuellement. C’est bien pensé, ça nous évite de faire la queue devant le restaurant et de gêner les passants et les habitants, et ça nous permet de nous balader un peu. Le temps d’attente n’est pas long, 15-20 minutes. Nous repérons C3PO et Chewbacca sur la devanture d’un immeuble ainsi qu’un café joliment décoré.

Puis vient enfin notre tour. Nous retournons au restaurant, et on nous installe sur une toute petite table fabriquée à partir d’un stand en bois. Nous n’avons pas la place de nous étaler ! L’intérieur imite vraiment les « yokocho ». C’est très étroit.

Gaël veut goûter en entrée le buta kakuni, de la poitrine de porc. Nous sommes un peu déçu de la faible quantité de l’entrée pour le prix (8€), même si ça reste du porc basque de qualité.

Gaël prend pour le plat un shoyu ramen, la version classique du ramen à la sauce soja.

Laetitia prend le kurugoma ramen, leur spécialité, un ramen à base de sésame noir, d’où sa couleur particulière.

En un mot : exceptionnel. Ce sont des saveurs que nous n’avons jamais retrouvé dans un plat. Tout a du goût, même les feuilles de salade ! Nous nous régalons. Les nouilles sont faites maison avec un blé cultivé sur leur propre champ, la viande est du porc ibérique Pata Negra. C’est un délice pour les papilles, nous ne sommes pas déçu et repartons le ventre rempli et satisfait.

Avant de quitter le restaurant, un tour aux toilettes nous fait la surprise d’y trouver des toilettes japonaises ! Malheureusement, avec le monde qui attend, nous ne pouvons pas nous attarder pour tester, mais le détail est sympa.

Pour le dessert, nous nous mettons en quête de la pâtisserie Tomo recommandée par le restaurant. Celle-ci se trouve de l’autre côté de la Seine, dans le 2ème arrondissement, à quelques pas de l’arrêt Pyramides.

Sur le chemin, nous croisons nombre de restaurants gastronomiques. Nous sommes dans les beaux quartiers ! Nous croisons l’atelier où Picasso a peint sa célèbre toile Guernica…

… et l’endroit où Louis XIII fut intronisé.

Nous continuons notre balade sur les bords de la Seine. Les bateaux-mouches sont pleins à craquer. En arrière plan, le palais royal du Louvre.

Le collège des Quatre-Nations, siège de l’institut de France.

Nous passons sur le pont des Arts, débarrassé de tous ses cadenas. Désormais, il y a des vitres sur les rembardes pour empêcher les gens d’en accrocher.

En arrivant au Louvre, nous avons la surprise d’entendre un feu piéton pour les malvoyants ! Chose très courante à l’étranger mais quasi inexistante en France, le feu vert piéton émet un signal sonore pour signifier qu’on peut traverser. Dommage que ça ne soit pas monnaie courante. La France a encore beaucoup à faire pour faciliter la vie des personnes handicapées.

Nous passons devant le ministère de la Culture, à l’architecture pour le moins… étonnante.

Et enfin nous arrivons à Tomo. L’endroit est très cosy. Nous nous installons pour manger notre dessert. Leur spécialité est le dorayaki, sorte de pancake japonais fouré de « anko », de la pâte de haricots rouge sucrée. Tomo fait des pâtisseries japonaises traditionnelles (appelées wagashi) ainsi que des créations franco-japonaises plus originales.

Ce sera un dorayaki fraisier pour Laetitia, accompagné d’un genmaicha, un thé au riz soufflé.

Et pour Gaël, un mochi à la poire avec un thé matcha. Sa couleur verte vif et son odeur d’herbe est particulière.

Les thés sont excellents et nous réconcilient avec. Nous n’avions encore jamais vraiment apprécié ces types de thé, mais les thés de Tomo sont d’une autre qualité et on sent la différence.

Il est l’heure pour nous de repartir, nous décidons de rentrer vers l’appartement de Clémentine et Quentin en passant par une place mythique : la place Vendôme. Nous allons rêver un peu.

Sur le trajet, nous passons devant l’opéra Garnier, recouvert d’une grosse bâche. Dommage.

Un homme en roller circule au milieu des voitures à toute allure. Les gens sont inconscients.

Nous visitons sur le chemin une galerie.

Nous arrivons place Vendôme et faisons le tour des vitrines. Les prix, quand ils sont affichés, sont hallucinants. Gaël rêve de sa future montre.

Laetitia admire les bijoux.

Petit panorama de la place.

Nous passons devant le célèbre palace Ritz et assistons à l’arrivée de clientes remettant leur voiture au voiturier, puis au déchargement de 18 sacs Balmain livrés par un transporteurs ! La scène semble surréaliste. Nous nous demandons combien toute cette marchandise peut coûter et surtout, pour combien de personnes est-elle adressée !

Nous assistons également à une scène presque tirée du film Crazy Rich Asians. Une famille asiatique vient accompagner le départ de la matriarche à la sortie du Ritz, tous s’inclinent pour lui dire au revoir. C’est un autre monde.

Nous reprenons notre visite, passons devant le ministère de la Justice.

Les bijoux de Bulgari sont originaux voire importable !

Nous finissons notre tour en voyant un mètre gravé dans le marbre.

Il est temps de rentrer. Nous quittons les beaux quartiers pour rentrer sur Nanterre.

Clémentine et Quentin sont partis chercher un meuble qu’ils ont acheté sur le bon coin. Gaël va les aider à remonter le meuble du RER, et sur le trajet, croise la faune locale parisienne.

Ils sont exténués de leur aventure, mais Clémentine arrive à nous préparer une délicieuse alternative au mac&cheese en remplaçant la béchamel au cheddar par de la butternut. Laetiti gardera la recette.

Il est temps d’aller dormir. Demain, c’est la surprise de Laetitia pour son anniversaire !

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