Teamlabs Borderless, retour à Akihabara et en France
Ce matin, nous bouclons nos valises et les déposons en consigne à l’accueil de l’hôtel. Nous les récupèrerons ce soir en partant à l’aéroport. Notre vol est à 1h du matin, nous avons encore du temps pour passer une bonne journée dans Tokyo.
Nous n’avons pas voyagé léger durant tout ce mois-ci !

Nous partons direction le quartier de Roppongi pour notre dernière visite : Teamlabs Borderless, un musée d’art digital. Nous avons réservé le premier créneau de la journée pour profiter du musée sans qu’il y ait encore trop de monde.
Teamlabs Borderless se trouve à l’intérieur d’un centre commercial. A l’entrée de celui-ci, de beaux gâteaux bien appétissants.

Dans le musée : pas de plan ! Il faut se promener à sa guise, se perdre un peu et fouiller pour trouver des salles cachées.







Nous pouvons faire un dessin et le voir prendre vie dans un aquarium.
D’autres salles plus belles les unes que les autres.
Nous pouvons même déguster un thé où une fleur vient éclore.

Après une belle expérience visuelle et un bon thé, nous partons en quête de déjeuner. Ce sera des soba, les nouilles au sarrasin, dans un restaurant à quelques pas de Teamlabs.


Comment rendre heureuse Laetitia ? La faire manger.

Après ce bon repas, nous allons nous promener dans le quartier de Roppongi et d’Azzabudai Hills, où se trouve Teamlabs.
On peut voir la tour de Tokyo entre deux boutiques de luxe.

Il y a un marché de Noël !

C’est un marché de Noël à la japonaise, donc il n’y rien de bien extraordinaire à part de la nourriture (qui n’a pas l’air extraordinaire non plus).
Nous marchons à pied jusqu’à la station de métro de Roppongi. On trouve beaucoup plus de gratte-ciels dans ce quartier. C’est un quartier assez huppés et luxueux, mais qui est célèbre pour sa vie nocturne et ses illuminations de Noël la nuit. Malheureusement, le soleil ne va pas encore se coucher de suite, nous n’allons pas rester dans le quartier pour attendre.
Pour passer le reste de l’après-midi, nous retournons à Akihabara pour dépenser nos dernières pièces de monnaie dans les salles d’arcade. Nous jouons à Mario Kart, aux jeux de musique, puis décidons de passer un peu de temps au karaoké pour être au chaud.
Chercher des musiques en japonais en romaji n’est pas chose aisée au karaoké, il faut connaître un peu comment fonctionne le japonais écrit et le translittérer syllabe par syllabe. Par exemple, le groupe d’idol Berryz Koubou (en romaji), doit être écrit sur la tablette « BeRi-ZuKoUBoU », ou encore la chanson « Tokaikko Junjou » doit être écrite « ToKaITsuKo JuNJoU », car la double consonne en romaji correspond à un petit « tsu » en Japonais.

Après une bonne après-midi axée divertissement, nous visitons également une boutique à faire au Japon : un sex shop ! (et Laetitia se voit interdire l’accès à l’étage des jouets pour hommes !). Elle ne verra donc pas les fameuses poupées que certains Japonais préfèrent aux vraies femmes. Gaël confirme : il y en avait ! Mais interdiction de prendre des photos dans le magasin.
Pour dîner, nous allons manger un gyudon. Notre dernier repas au Japon ! 😭

Pour le dessert, nous prenons pour la dernière fois une crêpe chez Marion Crêpes. Laetitia n’est pas plus raisonnable qu’hier.

A côté de la gare de Akihabara, on trouve une boutique vendant des produits dérivés à l’effigie de la carte de transport Suica !

On trouve également des maquettes de trains des différentes compagnies ferroviaires japonaises.
Malheureusement, il n’est plus possible d’acheter de souvenirs, les valises sont définitivement fermées !
Nous retournons à l’hôtel récupérer nos valises et commander notre taxi. Avec nos 4 valises bien lourdes, nous voulons nous épargner le trajet dans le métro. Nous sommes quand même un peu inquiet que les bagages ne passent pas dans une voiture standard, alors nous demandons de l’aide à la réceptionniste de l’hôtel, mais celle-ci nous rassure : ça devrait passer !
Nous nous changeons pour des vêtements plus confortables avant de partir, puis commandons notre taxi avec l’application GO Taxi, plus populaire que Uber au Japon. Notre chauffeur arrive à tout caser dans le coffre, ouf ! En une demi-heure et après un trajet un peu remuant (notre chauffeur devait être pressé), nous arrivons à l’aéroport de Haneda à 22h.
Nous enregistrons nos bagages en soute. Verdict : 22,6kg pour Gaël, 17,8kg pour Laetitia ! Beau score. On évite le supplément bagage. Nous regrettons la disparition des agents d’accueil à l’aéroport pour l’enregistrement des bagages, car ça ralentit considérablement le processus, entre les gens qui sont perdus, qui enregistrent mal leurs bagages, qui ont un supplément… Il n’y a que deux agents pour gérer tout le monde, c’est vraiment un endroit où il ne faut pas enlever du personnel.
Nos bagages déposés, nous visitons un peu la zone des départs. Il y a un bel espace à l’étage pour manger, décoré comme une rue de l’époque Edo. A cette heure ci, tout est fermé.




Une terrasse permet d’observer le ballet des avions qui décollent et atterrissent tout au long de la journée.


Il nous faut passer la sécurité. Clairement, ce n’est pas le même délire qu’à New York, les agents sont très cools ! Laetitia demande une poche transparente pour mettre ses liquides dedans, l’agent lui répond que ce n’est pas obligatoire et qu’elle peut les laisser en vrac dans son sac. Pas besoin de tout sortir du sac également.
Nous sommes également témoin du flegme de la police japonaise. Un homme est en train de hurler sur des agents qui lui ont pris son passeport et ne veulent pas lui rendre. Les agents sont impassibles et ne haussent pas la voix, jusqu’à ce que l’homme arrache son passeport des mains de la dame de la sécurité et s’enfuit en courant. Là où aux Etats-Unis, le gars aurait fini à terre un pistolet sur la tempe, le policier lui court simplement après et l’homme est emmené ailleurs. Nous n’aurons pas le fin mot de l’histoire.
Nous rejoignons notre porte d’embarquement. L’embarquement commence peu après minuit. Nous avons de nouveau pris des sièges duo. Un passager se sent mal et doit être débarqué de l’avion avant le décollage, nous aurons 15 minutes de retard. Notre temps de vol est estimé à 15h.
Laetitia est tellement fatiguée qu’elle s’endort même avant le décollage de l’avion. Gaël essaie de dormir également. Nous prenons quand même le repas, qui est plutôt bon.


Laetitia dormira près de la moitié du trajet, Gaël beaucoup moins. La route prise par notre avion nous fait passer par le pôle Nord.
Laetitia profite du reste du vol pour finir la dernière saison de l’anime Demon Slayer et commence un drama coréen, The Penthouse. Gaël regarde le film Furiosa et la série Arcane sur Netflix, et joue à Mario et Luigi sur Switch, acquis au Japon.
Deux heures avant l’atterrissage, on nous sert le petit-déjeuner.

A part les fruits pas très mûr, c’est bon !
Nous voyons le soleil commencer à se lever sur l’Europe.

Nous atterrissons à Paris CDG à 8h du matin heure locale. Nous avons 3h d’escale avant de reprendre l’avion direction Toulouse. Laetitia en profite pour continuer le blog.
Pas de retard sur notre vol Paris-Toulouse, nous arrivons à l’aéroport de Toulouse à 13h, sous la pluie ! Super comme retour !

Le choc du retour en France est violent : toilettes sales à l’aéroport, odeur de cigarette dès la sortie de l’aéroport… Tout ça ne nous avaient pas manqué !
Nous prenons un Uber pour rentrer à la maison, et c’est l’heure du bilan ! Beaucoup de gens prennent en photo l’intégralité de leurs souvenirs achetés au Japon, voici notre contribution :


Nous sommes tristes d’être revenu à la maison, mais nous n’avons aucun regret. Nous avons fait le voyage de nos rêves, nous avons vu tout ce que nous voulions voir. Maintenant, nous n’avons qu’une hâte, repartir !
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