Château d’Osaka, musée et Shinsekai
Nous débutons le dernier mois de l’année par la visite du nord d’Osaka. Au programme : visite du château d’Osaka !
En quittant notre quartier d’Amerika-mura, nous tombons sur nulle autre que la statue de la Liberté ! Quel portail spatio-temporel avons-nous traversé ??

Le château d’Osaka se trouve niché au cœur d’un grand parc, et aujourd’hui nous avons la surprise d’y croiser… une armée de Père Noël !

Même les chiens sont déguisés en Père Noël !

Il s’agit en fait d’une course caritative : vêtus de costume de Père Noël, les participants pouvaient courir ou marcher le long du parcours.
Après une rapide ballade dans le parc, nous arrivons vers le château, aussi imposant que celui d’Himeji !

Il y a une queue de plus d’une heure pour acheter les billets et visiter l’intérieur du château ! Avec un peu de lecture des panneaux et beaucoup de Google Traduction, nous apprenons que nous pouvons prendre les tickets en ligne et passer ainsi dans la file prioritaire. Ni une ni deux, nous économisons 1h d’attente et partons à l’assaut du château.
Deuxième queue à éviter à l’intérieur du château : celle pour l’ascenseur ! Nous décidons de gravir les 8 étages du château à pied. A chaque étage, il y a une exposition. Le château retrace une partie de l’histoire du Japon et notamment celle d’Hideyoshi Toyotomi, un grand seigneur de l’époque féodale qui a contribué à l’unification du Japon.
Il y a des reconstitutions de batailles sanglantes…

… et des petits théâtres mêlant prises de vues réelles et décors physiques.

Le dernier étage du château nous offre une vue imprenable sur Osaka à 360°.



Nous retrouvons nos Pères Noël en plein ravitaillement !

Après avoir pris un peu de fraîcheur dans cet observatoire (c’était une fournaise dans le château), nous redescendons pour poursuivre nos visites.
En bas du château, nous assistons à un spectacle de rue.
Plus original, nous croisons un monsieur promener son lapin en laisse. Oui, oui, son lapin.

Pour notre déjeuner, nous allons manger un peu sur le pouce, mais à la japonaise. Direction un restaurant d’onigiri, les boulettes de riz japonaises. Ce restaurant se trouve sur le chemin de notre prochaine destination, le Museum of Housing and Living of Osaka.
Nous prenons tous les deux le menu recommandé par le restaurant : une soupe miso avec des pickles, un onigiri oeufs de saumon et saumon, et un onigiri jaune d’oeuf mariné et viande hachée. Les onigiris sont énormes !!

Le cuisinier a la technique pour former les boulettes de riz.
Après ce bon repas, nous nous rendons au musée, qui se trouve au 8ème étage d’un immeuble. Le Osaka Museum of Housing and Living présente la vie d’Osaka à la période Edo en reproduisant à échelle réelle une ancienne rue de la ville. On peut même y louer des kimonos pour s’amuser à vivre comme à la période Edo.



On peut même entrer dans certaines des reconstitutions de maison et s’asseoir sur les tatamis. Laetitia est surprise de la douceur du tatami, elle s’attendait à un sol désagréable comme les sols en rotin.
Une visite courte mais très sympathique. Nous nous souviendrons du « opppekepe oppekepe kopepopo » de la comptine, ça reste dans la tête !
En sortant du musée, la nuit est en train de tomber. Vu qu’il nous reste encore plusieurs heures devant nous, nous décidons de repartir dans le sud de la ville mais pour cette fois visiter le quartier de Shinsekai, littéralement le nouveau monde.
Mais pas si nouveau que ça ! Shinsekai a en effet un aspect très rétro, et semble être resté coincé dans les années 50, année où le quartier a été construit.
Dès la sortie du métro, nous sommes émerveillés par la vue sur la tour Tsutenkaku.

Le quartier est effectivement très rétro : les restaurants font vieillots et les salles d’arcades proposent de jouer à des jeux rétros. Nous trouvons même un Pac-man !

Sur certaines bornes d’arcades, l’année de sortie du jeu est indiqué. Laetitia est officiellement rétro… (1994)

Le dessous de la Tsutenkaku est bien joli.

Dans Shinsekai, on trouve de nombreuses statues à l’effigie du Billiken, ce gros bébé souriant. Il paraît que si on touche ses pieds, on attire la chance.

La spécialité culinaire de Shinsekai, c’est le kushi-katsu, des brochettes frites. Tout y passe : viande, poisson, oeuf, ail, champignons, asperges… Tout peut devenir un kushi-katsu. Nous décidons de dîner dans le quartier. Mais c’est encore loin d’être l’heure de manger, alors nous faisons le tour.
Nous tombons sur un restaurant où on pêche son propre poisson avant de le manger !!


La belle ambiance colorée des échoppes à kushi-katsu avec la Tsutenkaku dans le fond.

Une shotengai gorgée de restaurants de kushi-katsu.

Encore une fois, nous avons l’impression d’être aux Etats-Unis. Cette quantité de nourriture n’est pas très Japan-like !

Après avoir fait le tour en long, en large et en travers du quartier, nous jetons notre dévolu sur un restaurant en dehors de la rue principale. Manque de bol, le serveur nous indique que c’est complet…
Mais quelques secondes plus tard, alors que nous faisions demi-tour en quête d’un autre restaurant, deux hommes nous interpellent et nous disent qu’ils s’en vont et qu’ils nous laissent leur place. Voyant qu’on les remercie et qu’on leur parle un peu en japonais, ils nous font la conversation. Ils nous recommandent les kushi-katsu mais surtout le sukiyaki servi par le restaurant. Nous passerons sur le sukiyaki car nous voulons absolument goûter les kushi-katsu.
A l’intérieur, c’est digne d’un restaurant populaire. L’endroit est enfumé, il fait très chaud, et ça parle fort ! Nous commandons notre plateau de brochettes.

Ce n’est absolument pas light, mais qu’est-ce que c’est bon ! On nous offre un peu de chou blanc pour aider à digérer tout ça. Laetitia teste les boissons alcoolisées japonaises (pas pour la première fois, mais elle se garde bien de le dire). Le lemon sour et le chuhai, c’est validé !
Après avoir bien rempli notre ventre, nous rentrons tranquillement à l’hôtel. Sur le chemin, pas très loin de l’hôtel, nous tombons sur un hôtel au nom plutôt évocateur, « Rose Lips ».

Une rapide recherche sur internet confirme nos soupçons, il s’agit bien d’un love hotel ! Les love hotels sont un type d’hôtel un peu particulier : vous pouvez réserver une chambre pour la nuit ou même tout simplement pour une ou plusieurs heures, le temps de faire vos petites affaires avec votre partenaire ! Ce type d’hôtel a vu le jour au Japon d’abord avec les lois sur la prostitution, mais sont aujourd’hui également utilisés par des couples légitimes, les maisons au Japon étant petites et manquant d’intimité.
Sur ce, après cette note culturelle, nous allons prendre un peu de repos car demain, une grosse journée nous attend. Nous allons nous rendre à Universal Studios !
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