Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 18 : Samedi 30 Novembre

Osaka, le ventre du Japon

Ce matin, nous quittons le Tokyu Stay Kyoto Sanjo Karasuma pour rejoindre Osaka, situé à 30 minutes de train de Kyoto.

Nous sommes un peu plus déçu de cet hôtel que celui de Tokyo : l’hôtel surchauffait les chambres et il nous était impossible de modifier le chauffage, tout était commandé par l’hôtel. Nous avions une odeur persistante humidité dans la chambre malgré l’emploi ultra intensif du déshumidificateur mis à disposition, et notre fenêtre donnait sur un mur, nous n’avions donc pas beaucoup de lumière naturelle. La chambre était cependant très confortable, bien qu’un peu petite, et l’emplacement très bien, à proximité du métro.

Nous demandons à la réception à envoyer nos grosses valises dans notre hôtel de Tokyo et gardons uniquement nos valises cabines pour les 4 jours que nous passerons à Osaka. Nous partons donc en milieu de matinée pour la gare de Kyoto et manquons de nous tromper et de monter dans un train super express sympathiquement nommé « Thunderbird ». Ce train va bien à Osaka, mais il est à réservation obligatoire, chose que nous n’avions pas ! Nous nous apercevons heureusement de notre erreur avant de monter dedans et d’éviter une amende, et montons dans un train un peu plus lent. Le train est bondé, même vers 11h du matin !

Nous arrivons à Osaka et prenons le métro jusqu’à la station de Shinsaibashi, la plus proche de notre hôtel. Fidèle à notre habitude durant ce séjour, il n’y a que des boutiques de luxe dans la rue !

Il y a également l’éternelle chaîne de magasins Pet’s first (« les animaux en premier », assez ironique n’est-ce pas), qui vend les mignons petits chiots en cage.

C’est l’heure de la bagarre ! Le petit chiot marron est tout excité et ne fait que sauter dans tous les sens.

Notre hôtel est le Shinsaibashi Arty Inn et se trouve dans le quartier Amerika-mura (le village américain), dont le style détonne avec l’avenue principale de Shinsaibashi. Là où sur l’avenue on ne trouve que des boutiques de luxe, Dior, Chanel, Prada, et j’en passe, notre quartier est composé de magasins de vêtement de streetwear, et on voit de suite le changement d’ambiance avec Kyoto. Osaka est un peu la ville « rebelle » du Japon, et ça se voit ! Nous voyons beaucoup de groupes de jeunes traîner en train de fumer dans la rue (ce qui, on le rappelle, est illégal au Japon !). Exit le costume du salaryman, ici on croise plus des délinquants juvéniles ! Il y a même des tags sur les murs 😱

Il y a quand même un énorme sapin de Noël devant un galerie marchande. D’une rue à l’autre, les décors changent du tout au tout.

Nous arrivons à l’hôtel avant l’heure du check-in, mais notre chambre est déjà prête, alors nous montons poser nos valises.

Notre chambre est petite mais suffisante pour nos 4 jours sur place.

Nous ressortons pour aller manger. Tout prêt, il y a un Shake Shack ! Nous avions adoré les burgers de cette chaîne à New York. Nous laissons un peu la nourriture japonaise pour ce midi. Ben oui, ce serait bête de goûter les spécialités locales dans la ville surnommée « le ventre du Japon » !

Dans la rue, Osaka se prépare pour l’exposition universelle de 2025.

Nous allons visiter le quartier de Dotonbori cet après-midi. C’est un quartier très animé, célèbre pour ses restaurants de spécialités d’Osaka et ses enseignes lumineuses et loufoques. Un des symboles de Dotonbori est une publicité de la marque Glico qui montre un coureur olympique passant la ligne d’arrivée.

Nous passons dans des shotengai, des rues commerçantes couvertes.

Nous arrivons très vite sur le pont où il y a cette fameuse publicité. Il faut faire la photo touristique !

Dotonbori s’articule autour du canal du même nom.

Petit close-up !

Nous décidons de nous balader le long du canal, et tombons sur un concert de rue d’idols (ou les Power Rangers, selon Gaël).

Bon, la orange a quelques progrès à faire en chant, mais c’est mignon tout plein ! Laetitia regrette de ne pas avoir son glowstick acheté à Tokyo pour faire sa wota (un wota est un fan d’idol).

Pas le temps de faire les wota, il faut continuer de visiter ! Des devantures plus impressionnantes et loufoques les unes que les autres s’enchaînent.

Un poulpe et un takoyaki, une spécialité d’Osaka
Le Mega Don Quichote et sa grande roue
Spiderman s’est échappé de New York !
Certaines enseignes bougent !

Notre amie Clémentine nous avait par ailleurs recommandé les melon pan vendus dans cette toute petite boutique, ce sera un goûter parfait !

Rien à voir avec ceux du konbini !

Ca c’est du sushi !

Nous faisons un tour dans une salle d’arcade (comme à notre habitude…). Nous sommes toujours impressionnés par certains joueurs, qui semblent avoir des capacités surhumaines pour jouer en rythme.

Un seul tapis de Dance Dance Revolution ne suffit plus.

Laetitia essaie de se montrer à la hauteur des autres joueurs.

Clairement elle ne fait pas le poids !

A nous de tester le jeu des tambours ! (spoiler, nous ne sommes pas aussi doués que le couple ci-dessus)

En sortant du game center, nous nous retrouvons en train d’être filmés !

Pour dîner, nous allons dans un restaurant d’okonomiyaki, une spécialité d’Osaka. Nous avons goûté la version d’Hiroshima avec Hiromi, maintenant nous allons goûter la version d’Osaka ! Ce restaurant nous a été conseillé par une autre correspondante japonaise de Laetitia vivant à Osaka.

Gaël n’étant pas plus fan d’okonomiyaki, il prend pour lui des yakisoba façon teppanyaki (grillées sur une plaque de fer).

C’est impressionnant de voir les chefs du restaurant cuisiner devant nous.

C’était super bon. Nous préférons l’okonomiyaki d’Osaka, plus légère sur l’estomac.

Nous nous promenons à nouveau dans Dotonbori avant de retourner à notre hôtel. De nuit, le canal est envoûtant avec toutes ces enseignes et publicités illuminées.

On trouve aussi des créations culinaires un peu spéciales à Osaka… Des croissants aplatis…

Nous passons devant un hôtel à l’entrée pour le moins particulière.

Et pour finir, tombons sur un joli coin décoré sur les berges du canal Dotonbori.

Quelques photos sont de mises.

Après une bonne journée à Osaka, nous nous rendons compte que cette ville ne ressemble en rien au reste du Japon, où elle fait vraiment office de vilain petit canard. Elle est beaucoup plus sale et fait plus « mal famée » que même les quartiers un peu « chaud » de Tokyo, et pourtant on s’y sent quand même en sécurité. Nous comprenons les avis un peu divergents qu’on peut entendre dessus. Pour notre part, nous aimons bien ce côté un peu rebelle !

Demain, nous continuerons notre visite dans le nord de la ville, pour voir un côté un peu plus ancien d’Osaka.

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