Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 15 : Mercredi 27 Novembre

Nara

Aujourd’hui, nous allons quitter Kyoto pour visiter une ville non loin de là : Nara. La ville est célèbre pour avoir été une des capitales du Japon au VIIIème siècle, pour ses temples, mais surtout pour les milliers de cerfs qui y vivent en liberté.

Nous prenons donc un train en direction de Nara, qui a l’avantage de relier directement notre hôtel à la gare de Nara la plus proche des lieux touristiques.

A l’arrêt de métro, Gaël s’amuse à filmer la façon dont les Japonais attendent patiemment en file indienne que le train se vide avant de monter dedans.

Un peu moins d’une heure plus tard, nous voici à Nara !

Nous partons à pied à la découverte de la ville, et nous ne tardons pas à trouver les premiers cerfs. A Nara, ce sont des cerfs Sika, plus petit que ceux qu’on trouve en Europe.

Les cerfs errent dans la rue. Ils ne sont pas farouches, au contraire ! De nombreux stands vendent des crackers pour les nourrir. Il est interdit de leur donner toute autre nourriture. Les cerfs viennent parfois quémander d’eux-mêmes de la nourriture, ou bien se ruent sur les touristes qui achètent des crackers, donnant lieu à quelques scènes rigolotes de touristes se faisant poursuivre par les cerfs.

D’ailleurs, les cerfs s’inclinent pour quémander !

Comme nous ne voulons pas nous faire courser par les cerfs, nous n’achèterons pas de nourriture. (Laetitia se fera quand même attaquée par des cerfs voulant manger son plan de la ville !)

Les cerfs sont même dessinés sur les plaques d’égout.

Avant de continuer la visite, un peu d’histoire. Pourquoi y-a-t-il autant de cerfs à Nara ? D’après une légende, une divinité est arrivée à Nara sur un cerf Sika blanc ailé. Depuis, les cerfs ont été considéré comme des animaux divins, protecteur de Nara et du Japon. Il était obligatoire de s’incliner sur leur passage et interdit de les tuer. (Cet acte était punissable de la peine de mort !)

Maintenant que nous en savons un peu plus, nous laissons un instant les cerfs de côté pour visiter le Todai-ji, un temple bouddhique qui renferme une statue de Bouddha haute de 14m.

La porte de l’enceinte du Todai-ji

Le parc est magnifique avec les momijis.

La visite du temple est payante, 800 yens par personne.

Et voici le fameux Bouddha haut de 14m.

Pour se rendre un peu plus compte de sa taille, rentrons à l’intérieur du bâtiment.

La visite de l’intérieur du Todai-ji est un peu décevante, car très chère pour ce que c’est. Nous verrons simplement d’autres statues, la quasi totalité des inscriptions sont en japonais donc nous n’avons aucune explication, et également des maquettes représentant l’évolution du temple au fil des siècles. Rien qui ne vaut 800 yens. La boutique de souvenirs a le mérite de proposer quelques articles intéressants, nous achetons quelques souvenirs, dont de jolies baguettes et des magnets.

Nous repartons nous promener dans le parc de Nara en compagnie des cerfs. Nous visitons quelques autres temples au passage.

Les couleurs sont toujours aussi magnifiques
Des bébés cerfs !
Des escaliers vertigineux !
Un momiji esseulé

Une délicieuse odeur nous attire dans un magasin. Une machine est en train de confectionner des gâteaux. Ce sera parfait pour un petit en cas.

Ils sont trop mignons pour être mangé !

Un cerf en flagrant délit de bouffage de plan !
Celui-ci attend patiemment que le patron l’autorise à entrer

Les cerfs ont faim, mais nous aussi ! Sur le chemin, nous avions vu un restaurant répondant au doux nom de « Monsieur Pépé », soit disant spécialisé dans les crêpes ! Qu’à cela ne tienne, nous devant aller valider de la nourriture française au Japon.

L’intérieur du restaurant est très mignon.

Nous prenons tous les deux la même chose, une galette complète.

Elles sont très bonnes, c’est validé !

Après cette matinée de visite à Nara, nous décidons de retourner sur Kyoto. Direction la gare.

Mais là, un véhicule de police s’arrête devant nous et une mascotte en sort, escortée par plusieurs policiers !

Un policier fait un discours au mégaphone, nous ne comprenons pas ce qu’il se passe, mais un attroupement se forme, nous nous retrouvons au milieu. Le policier avec l’écharpe distribue des petits flyers et serrent la main de quelques personnes (dont Laetitia, wahou !). Nous n’avons toujours aucune idée de ce qu’il se passe, mais les gens sont contents et font des photos avec la mascotte.

Clairement, la police japonaise devrait apprendre deux-trois trucs à celle française pour se faire apprécier du grand public. 😂

Voici le flyer en question, offert avec des petits biscuits estampillés d’un cerf ! C’est super mignon.

Le flyer est en fait une mise en garde pour les personnes âgées contre les arnaques téléphoniques. Tout ça, sous la forme d’un manga. Et oui, tout doit être mignon au Japon.

Après cet interlude, nous rentrons sur Kyoto. Gaël veut s’acheter un nouvel objectif pour son appareil photo, nous allons donc à Yodobashi Camera pour faire un peu de repérage.

Au passage, Laetitia visite le rayon linguistique d’une librairie. Vous voulez une méthode d’apprentissage du français pour les japonais ?

Pour finir la journée, nous décidons de repartir dans le quartier de Gion visité la veille, pour espérer voir plus d’animations. Que nenni, la célèbre rue Hanamikoji-dori reste désespérément vide. Nous ne comprenons pas. Peut-être sommes-nous arrivés trop tard dans la soirée.

Le quartier est tout de même joli le soir.

Nous trouvons notre dîner un peu par dépit car il est 21h passée et que quasiment tout est déjà fermé ou hors de prix, ou trop select, ou un club. Pour égayer notre soirée, nous avons quand même eu la chance d’apercevoir deux geishas ! Avec le surtourisme et les touristes irrespectueux, il devient assez rare d’en voir.

Nous mangeons des ramens pour le soir.

Le ramen de Gaël
Le ramen de Laetitia

Ce n’est pas extraordinaire, en plus d’être cher.

Demain, nous irons visiter les jardins du palais impérial, tenterons de manger au marché Nishiki et dépenserons (encore) de l’argent !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *