Fushimi Inari Taisha
Pour ce premier jour à Kyoto, nous nous levons tôt pour aller visiter le très célèbre sanctuaire Fushimi Inari Taisha. Ce sanctuaire est connu pour son chemin bordé de milliers de tori qui serpente dans la montagne jusqu’au sommet du mont Inari à 233m d’altitude. Il apparait notamment dans le film Mémoires d’une geisha (que je vous conseille très fortement).
Kyoto est victime du surtourisme alors, pour éviter la foule, il faut être matinal. Réveil 5h du matin pour quitter l’hôtel vers 6h30. Nous sommes déjà rassurés par le peu de monde dans le métro.
Nous arrivons au sanctuaire vers 7h20, et il y a déjà un peu de monde. Nous sommes accueillis dès la sortie de la gare par un grand tori.

Nous avons également de la chance, il fait un temps magnifique. Nous entrons dans le sanctuaire et décidons de grimper jusqu’au sommet du mont Inari.
Petites explications à propos de Fushimi Inari Taisha : ce sanctuaire est dédié à la déesse Inari, protectrice des céréales et notamment du riz. Elle est également associée à l’abondance et à la richesse, on peut la considérer comme la patronne des commerces. C’est pourquoi, sur les tori, ce ne sont pas des inscriptions mystérieuses écrites dessus, mais tout simplement le nom des entreprises qui ont fait des dons au sanctuaire ! Ces tori se suivent formant un tunnel. On va également retrouver beaucoup de statues de kitsune (un espèce de renard), qui est le messager de la déesse Inari.
Après ce petit interlude mythologie, place à la visite. Tout d’abord, le sanctuaire principal.

Une statue d’un kitsune.

Et c’est parti pour la visite du sentier aux milliers de tori.

L’endroit le plus célèbre est une portion où les tori sont plus petits et plus rapprochés, donnant vraiment cette sensation de tunnel. C’est d’ailleurs LE spot photo, les gens font la queue pour se faire photographier à cet endroit là.


Nous laissons le reste des touristes à leur spot Instagram et entamons la grimpette au sommet du mont Inari. Tout le long, les tori s’enchaînent au milieu d’une forêt luxuriante, on se croirait presque même dans la jungle.

Plus nous montons, moins nous croisons de personnes. De nombreux petits sanctuaires ponctuent le sentier. Les petits tori que l’ont voit posé sont signés par des familles japonaises ou étrangères. On peut en acheter dans les boutiques sommaires que l’on trouve le long de la montée.

Au bout d’un moment, le sentier arrive à un croisement et on découvre une belle vue sur Kyoto.

Et c’est reparti ! Nous faisons quelques pauses, tout en prenant la pose…


Nous adorons l’ambiance de l’endroit : comme il y a de moins en moins de monde au fur et à mesure que l’on monte, il n’y a pas un bruit, et entre la végétation luxuriante et le côté religieux de l’endroit, il y a une atmosphère presque mystique qui se dégage. C’est un endroit très reposant, presque spirituel.
Enfin, après une bonne quarantaine de minutes de marche, nous atteignons le sommet. Il y a bien entendu un sanctuaire.

Après quelques minutes, nous redescendons, et commençons à croiser beaucoup de monde en sens inverse. Nous avons bien fait de nous lever tôt !
Nous achetons des souvenirs en bas du sanctuaire. Il y a énormément de monde désormais. Et effectivement, une fois ressortis du sanctuaire, nous voyons la différence. Revenez à la première photo, et comparez :

Nous revenons sur Kyoto pour le reste de la journée. La gare de Kyoto nous avait bien intrigué la veille, alors pour cet après-midi, nous allons la visiter ! Mais d’abord, il faut aller se nourrir. Dans la gare de Kyoto, on trouve énormément de restaurants. Loin du McDo, de Paul ou du Flunch qu’on peut trouver dans les gares en France, ce sont de vrais restaurants qui ont tous l’air plus appétissant les uns que les autres. La zone commerciale de la gare est également très jolie, reprenant un peu l’architecture des maisons et commerces traditionnels japonais.

Notre choix se porte sur un restaurant de yakitori. Nous faisons la queue quelques instants devant et admirons les plats présentés dans la vitrine.

L’avantage au Japon, c’est que les gens n’ont pas la culture de rester des heures à table. La plupart des personnes restent moins de 30 minutes à table. Associez ça à un service ultra rapide, même si vous faites souvent la queue, vous n’attendez jamais longtemps. En quelques minutes nous sommes installés.
Laetitia prend un lemon sour, une boisson alcoolisé à base de citron, de saké et d’eau pétillante, et doit faire tout le travail elle-même (et en plus, elle râle).
Le plat arrive, et il est identique aux modèles !


Délicieux, nous sommes juste un peu moins fan de la brochette au foie de volaille.
Après notre repas, nous allons monter au dernier étage de la gare, qui est un observatoire gratuit sur la ville. D’ici, on a une vue imprenable sur la tour de Kyoto.

On s’amuse à essayer de repérer les différents points d’intérêts de la ville. Heureusement, il y a une carte pour nous aider. Tout à droite, on peut voir le mont Hiei, une montagne à gravir en randonnée aux portes de Kyoto.



La gare de Kyoto est gigantesque, on se perd même un petit peu, et ultra-moderne. Dans la gare, on trouve un grand magasin Isetan, une sorte de Galeries Lafayette. Il y a un étage de papeterie, Laetitia craque et achète encore des stylos. Il y a également un étage où on trouve de la vaisselle et des articles de cuisine, et un étage où l’on vend des kimonos. Certains sont exposés.


Les escaliers de la gare forment un écran vu de loin !
Après cette visite de la gare, nous retournons au centre commercial où nous avons récupéré notre commande chez Uniqlo. Et là, tout est parti en cacahuètes ! Nous repartons avec plusieurs pulls, avec le projet d’en prendre dans d’autres couleurs quand nous reviendrons à Tokyo pour visiter le magasin Uniqlo à Ginza qui s’étend sur 12 étages !
Dans le centre commercial, il y a également un supermarché. C’est la première fois qu’on en voit au Japon. Une visite s’impose ! Le rayon fruits et légumes est bien différent, tous les aliments sont emballés individuellement dans du plastique et on y trouve des variétés de légumes qu’on ne trouve pas chez nous : du gombo, de la fleur de lotus, des champignons enoki…
Nous en profitons pour acheter du furikake, un mélange de condiments pour assaisonner le riz.
Après toutes ces heures à flâner, il faut de nouveau manger. Direction le food court du grand magasin. Comme à la gare, ce sont de vrais restaurants et pas juste des petits snacks. Nous trouvons un restaurant de tsukemen.

C’était très bon !
Après toute cette marche, nous rentrons reposer un peu nos pieds. Demain, nous irons visiter le Kiyomizu-dera, l’un des plus grands et beaux temples de Kyoto. Pareil, il faudra venir tôt pour échapper à la foule !
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