D’Hiroshima à Kyoto, en passant par Himeji
Aujourd’hui, nous quittons Hiroshima direction l’ancienne capitale du Japon, Kyoto. Sur le chemin, nous allons nous arrêter à Himeji, ville célèbre pour son château blanc qui est un des rares châteaux japonais encore d’origine. En effet, les châteaux japonais étant en bois, ils étaient régulièrement incendiés ou détruit lors des guerres.
Nous prenons donc le shinkansen en direction d’Himeji, nous en avons pour 1h de trajet. Malheur, nous ratons celui que nous voulions prendre à 1 minute près ! Nous voyons le contrôleur siffler le départ du train. C’est un peu embêtant, car il n’y a pas de shinkansen pour Himeji toutes les 20 minutes contrairement à d’autres destinations comme Kyoto, Tokyo ou Osaka. Nous devons donc attendre le prochain train, qui est prévu dans un peu plus d’une heure.
Cette fois-ci, nous avons pensé à prendre une photo souvenir de nos tickets, car le guichet les avale une fois sorti de la gare.

Nous prenons un ekiben à la gare et montons dans le train vers 13h.


Dans le train, juste devant nous, il y a des touristes australiens qui sont le cliché même du touriste irrespectueux : ils parlent fort, mettent les pieds sur le mur ou le siège devant eux, et boivent même du whisky dès 13h ! A un arrêt, nous voyons un japonais monter dans le train, voir les touristes à l’avant et faire une mine déconfite. Sur le coup, ça nous fait rire, mais nous comprenons sa réaction.
1h plus tard, nous arrivons à Himeji, et nous voyons déjà le château depuis la gare !

Après avoir déposé nos valises dans un coin locker, nous prenons quelques photos sur le parvis de la gare, qui est parfaitement alignée avec le château.

A Himeji, il y a des plaques d’égouts très jolies : elles sont colorées et illustrées.


Nous partons à pied en direction du château qui semble si loin. On a même l’impression que plus on avance, plus il recule ! Mais non, au bout d’un moment notre objectif est à notre portée.

Dans le parc du château, il y a un peu d’animation. Un ninja enseigne ses techniques ancestrales aux enfants et des samouraïs gardent l’entrée du château.


Nous entrons dans l’enceinte du château. Il est vraiment magnifique et majestueux, tout en blanc.

La tentative de prise d’assaut du château d’Hiroshima ayant échoué, Laetitia réfléchit à une nouvelle tentative pour conquérir la forteresse.

Nous sommes surpris de découvrir un cerisier encore en fleurs ! (Si si, c’est bien un cerisier, on a vérifié avec Plantnet) La saison de floraison des cerisiers est en Avril, tout ceux que nous avons croisé jusqu’à présent était même tout nu, sans plus aucune feuille.

Le château d’Himeji est blanc car il est recouvert de plâtre : cela lui permet d’être imperméable, notamment aux flammes. Pour accéder au donjon, il faut traverser pas moins de 84 portes ! Le château avait donc de très bonnes défenses, car ces portes sont étroites et ralentissent l’envahisseur.
Pour visiter l’intérieur du château, il faut enlever ses chaussures ! Ouf, nous n’avons pas pris de chaussettes trouées avec nous…

De l’extérieur, le château semble faire cinq étages de haut, il en fait en réalité 7 (en comptant un sous-sol et le RDC). Le château a servi de stockage a beaucoup d’armes : les murs du premier étage sont couverts de rateliers.
Pour monter dans les étages, il faut faire un peu de sport ! Les escaliers sont très raides…

Mais du dernier étage, on a une superbe vue sur la ville !

Une maquette montre l’ossature en bois du château.

Une fois sortis du château, nous prenons quelques dernières photos et partons visiter le jardin Kokoen à côté.
Un dernier selfie !!

Le jardin Kokoen est visitable pour un supplément de 50 yens avec la visite du château, nous n’allons donc pas nous en priver, et on aurait eu bien tord de la faire. Le jardin est absolument magnifique, et nous voyons de nouveaux des momiji ! Les photos parlent d’elles mêmes.





On pourrait vous mettre la centaine de photos que nous avons pris dans le parc, mais nous allons nous arrêter là. On vous offre un petit moment zen en échange.
Après cette belle visite, la nuit commence à tomber et nous retournons à la gare pour reprendre le train.
La rue que nous avions montée à l’aller est désormais fermée à la circulation, on se demande ce qu’il se passe… Nous voyons une scène, des gens déguisés en père Noël, entendons de la musique…
Nous voyons sur un panneau d’affichage qu’aujourd’hui et hier, c’est le festival des illuminations de Noël de Himeji ! Il y a des stands de nourriture, des concerts… Nous avons envie de rester pour regarder, au moins le temps que la nuit tombe pour admirer les illuminations. Et nous sommes vite récompensés !

Le château s’illumine lui aussi pour l’occasion. Nous redescendons la rue, et passons devant une odeur qui allèche nos babines… Une petite boutique de gaufres belges ! Devant cette bonne odeur, nous sommes obligés de prendre le goûter.

Elles sont délicieuses ! Il faudra absolument en acheter à nouveau avant de repartir en France. C’est une chaîne qui s’appelle Manneken, qui se trouve un peu partout dans le Japon d’après Google.
Nous faisons quelques dernières photos avec les illuminations.


Au revoir Himeji !

Pour aller à Kyoto, le trajet est un peu plus court. Nous ne prendrons donc pas le shinkansen cette fois, surtout pour économiser un peu. Nous allons prendre ce qui s’appelle avec Kyuuko, un train express (qui ne s’arrête pas à toutes les gares). C’est une sorte de RER.
Après 1h30 de trajet, nous voici à Kyoto ! Première étape, aller à Uniqlo récupérer une commande que nous avons passé, car Gaël a de trop grands pieds pour le Japon et sa taille de chaussettes n’est disponible qu’en ligne (et les chaussettes sont bien moins chères qu’en France). Il y a de jolies décorations de Noël à côté du centre commercial.

Notre commande récupérée, direction l’hôtel ! Il se situe à quelques stations de métro de la gare. Nous dormirons dans la même chaîne qu’à Tokyo : le Tokyu Stay Sanjo Karasuma. L’extérieur est très joli.

Fatigué et n’ayant pas envie de nous casser la tête, nous allons manger au McDo juste à côté de l’hôtel. C’est le moment de tester les spécialités nippones du McDo ! (Spécificité également : le Coca zéro est dégueulasse par rapport au notre !)

Laetitia fait une démonstration de comment manger le shaka-shaka chicken, une spécialité du McDo nippon.
Le McDo au Japon, c’est validé ! Maintenant, il faut se mettre au lit car demain, nous nous levons tôt pour aller visiter le sanctuaire Fushimi Inari Taisha.
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