Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 11 : Samedi 23 Novembre

L’île de Miyajima

Pour ce deuxième jour à Hiroshima, nous rejoignons Hiromi et son mari Kazuya à la gare pour partir en direction de l’île de Miyajima, connue pour ses magnifiques paysages et son tori flottant dans l’eau. Miyajima est en réalité le nom de la ville côtière juste en face, cette île s’appelle en vérité Itsukushima et c’est une île sacrée dans la religion shinto. Il est interdit d’y mourir ou d’y naître (il n’y a d’ailleurs aucun hôpital ou maternité sur l’île). Il est également interdit d’y abattre les arbres, ce qui rend la nature luxuriante.

Il est 7h du matin, on se presse pour arriver là-bas avant le flot de touristes ! Nous prenons tout d’abord un train jusqu’à la gare de Miyajima, puis de là nous prenons un ferry. La trajet dure en tout une bonne demi-heure. Aujourd’hui, il fait un temps magnifique, nous allons bien pouvoir profiter.

Nous allons monter sur un ferry comme celui-ci.

Nous passons avec le ferry à côté des parcs à huitres, une spécialité de l’île.

Et déjà le tori est visible, avec une foule à ses pieds !

La marée est basse ce matin, alors nous nous dépêchons une fois le ferry accosté de rejoindre le tori pour l’observer de plus près. Mais d’abord, photo souvenir !

Hiromi nous explique que le tori n’est pas ancré dans le sol, il est simplement posé dessus et tient seulement grâce au poids des pierres contenues à l’intérieur.

Nous croisons des daims sur l’île ! Ils ne sont pas farouches et se promènent au milieu de la rue sans avoir peur des humains. Il est interdit de les nourrir.

Nous arrivons au pied du tori. Il est majestueux.

Les fameux daims.

Le mari d’Hiromi fera le paparazzi toute la journée, merci à lui pour les photos !

Après nous être approché au plus près du tori et avoir touché sa base, nous allons visiter le sanctuaire de l’île, Itsukushima-jinja. Le sanctuaire est entièrement construit sur pilotis car, étant donné le caractère sacré de l’île, les hommes n’avaient à l’époque pas le droit de poser pied sur terre sur l’île.

Laetitia remarque qu’un panneau écrit en japonais et en anglais est mal traduit. Ahlala les japonais et les langues étrangères ! (Il est écrit en japonais « ne touchez pas avec vos mains » alors qu’en anglais, il est écrit « ne touchez pas vos mains »).

Le site est très beau. On tire nos omikuji avec Hiromi et Kazuya. Gaël tire un dai-kichi, une très grande chance ! Hiromi et Kazuya, quant à eux, tirent une malédiction ! Ils essaient de nous traduire nos omikuji, mais comme c’est écrit dans du vieux japonais, c’est compliqué. Heureusement, Google traduction est notre meilleur ami !

Le dai-kichi de Gaël

Pour poursuivre la visite des lieux de culture de l’île, nous allons voir le temple Daigan-ji. Ce temple est dédié à la déesse de la richesse, alors Hiromi et son mari nous raconte que souvent on vient y prier dans le but de s’enrichir.

Puis, direction la pagode à cinq étages.

Nous redescendons en ville pour aller acheter notre casse croute de ce midi. En effet, à 10h30 nous allons prendre le téléphérique pour monter en haut du mont Misen (530m au dessus du niveau de la mer) et finir l’ascension à pied. Hiromi et son mari ne nous accompagneront pas sur cette partie de la journée.

Miyajima et le mont St Michel sont jumelées, le saviez-vous ?

Sur le chemin du konbini Lawson où nous allons acheter notre repas, on passe à côté de cette boutique qui vend des articles à l’effigie des studios Ghibli.

Nos courses dans le sac à dos, on repart pour rejoindre la station du téléphérique. On traverse la rue commerçante de l’île, où s’étalent restaurants et boutiques de souvenirs, qui est déjà noire de monde. Hiromi nous dit que pourtant, là, il y a très peu de gens par rapport à d’habitude !

Le chemin pour monter jusqu’au téléphérique est magnifique. Les momijis sont bien rouges par endroit.

Parce que c’est magnifique, petit zoom.

Et on en profite pour faire une photo souvenir !

Etant donné qu’on est samedi, la réservation pour le téléphérique est obligatoire. Heureusement, Hiromi a tout préparé en avance et nous donne le papier de réservation. Nous achetons les tickets et laissons nos accompagnateurs profiter de l’île de leur côté, tandis que nous grimpons au sommet de l’île.

Le téléphérique se décompose en deux parties, la première où nous devons nous serrer dans cette petite cabine.

Pour la deuxième partie, on prend une plus grosse cabine. Puis enfin, nous arrivons presque au sommet. Il reste encore une bonne centaine de mètre de dénivelé à parcourir pour aller jusqu’en haut du mont Misen. La vue est déjà magnifique, et nous sommes gratifiés d’un bel arc en ciel sur la ville de Miyajima.

Nous irons tout là haut ! C’est parti !

Il y a beaucoup de randonneurs, certains très bien équipés, d’autres non. Nous croisons une dame en train de faire l’ascension en talons hauts et jupe longue ! Quelques personnes arrivent à pied du bas de l’île pour une visite plus sportive.

Au milieu de la montée, nous arrivons au temple Reikado. En son sein est abrité une flamme qui brûle depuis 1200 ans sous une marmite où bout de l’eau. Si on boit cette eau, elle est censée guérir nos maladies. Etant toujours un peu malade, nous tentons l’expérience !

L’extérieur du pavillon.

De superbes momiji bordent le sentier de la randonnée.

On s’amuse à se prendre en photo dans les reliefs de la montagne.

Après une petite demi-heure de marche, nous arrivons au sommet. Nous avons chaud !

Il est l’heure de reprendre des forces, nos sandwichs du konbini seront parfait. Surtout que nous n’avons rien mangé depuis la veille car nous petit-déjeunons rarement d’habitude, alors nos ventres crient famine !

Laetitia ne va faire qu’une bouchée de son onigiri thon-mayo et de ses sandwichs !

Quand soudain, une attraction apparait !

Ce magnifique akita-inu va attirer toute la foule autour de lui. Une fois son repas fini, Laetitia ne peut résister et va aussi voir le chien. Il s’appelle Momotaro et a 1 an et demi. Les akita-inu sont d’habitude plutôt indépendants, mais Momotaro est visiblement très bien éduqué et adore recevoir les innombrables papouilles qu’il reçoit.

Nous replions bagage par la suite, faisons un petit tour au niveau de l’observatoire et prenons quelques photos.

Sur le chemin de la descente, Laetitia découvre ce que ça fait de manquer de se cogner la tête au plafond.

Le chemin est pentu par endroit. En effet, nous faisons presque 200m de dénivelé positif cumulé sur 2km de sentier !

Nous nous dépêchons de reprendre le téléphérique en sens inverse car il est déjà 13h et à 14h, nous devons retrouver Hiromi et Kazuya et être à un atelier de confection de momiji manju, une pâtisserie locale.

Nous prenons quand même le temps de prendre quelques photos. Le paysage est tellement magnifique.

Des daims sont venus faire trempette dans la mare aux carpes koï !

Nous retrouvons Hiromi et son mari sur le sentier et nous dirigeons vers l’atelier. Hiromi fera les pâtisseries avec nous, tandis que Kazuya nous prendra en photo.

Il n’y a que des japonaises dans le cours et pour cause, tout est en japonais ! Heureusement, Hiromi est là pour nous aider à comprendre.

La pâte est déjà prête, nous n’avons qu’à la mettre dans les moules, insérer la garniture (du chocolat et de la pâte anko, du haricot rouge), et voici comment on fait un momiji manju !

Tadam !

Chaque participant à l’atelier repart avec deux momiji manju, un au chocolat et un à l’anko, ainsi qu’un petit cadeau souvenir. Puis détour obligé par la boutique, pleine de boîtes de gâteau pour offrir. Au Japon, on trouve beaucoup de paquets de nourritures emballées dans les boutiques de souvenirs, c’est le principe de l’omiyage, le « cadeau souvenir d’un voyage », qu’on se doit de ramener à ses amis, sa famille, ses collègues, lorsqu’on revient de voyage. La boutique est victime de son succès, il y a plus d’une trentaine de personnes à la caisse, nous passons notre tour.

Nous goûtons nos momiji manju, ils sont très bons !

Nous faisons des emplettes dans la rue commerçante et tombons sur un magasin vendant de la sauce soja. Ce sera l’occasion d’en ramener de la très bonne en France.

Quand on vous disait que Kazuya a fait le paparazzi !

Nous en profitons pour expliquer à Hiromi et Kazuya qu’en France, nous avons de la sauce soja sucrée, quelque chose qu’ils ne semblent pas conaître. Alors quand on raconte qu’on l’utilise pour la manger avec sushis, ils nous regardent avec des yeux exorbités !

Nos emplettes faites, nous décidons de rentrer sur Hiroshima. La marée est montée et le tori a désormais les pieds dans l’eau.

Nous croisons un couple de jeunes mariés en kimono qui font des photos.

Et des tenues de l’ère d’Edo d’après Hiromi.

Un cerf visiblement affamé tente de piller le magasin.

En parlant de cerf, Laetitia, qui avait encore sa poche encore pleine de cadeau de l’atelier, se voit attaquer par l’un d’entre eux ! Heureusement, plus de peur que de mal. On montre au cerf qu’on a rien pour lui et il nous laisse tranquille.

Pour rentrer, une foule immense attend le ferry. Pour gagner un peu de temps et éviter la foule, nous prendrons la navette express qui est un petit bateau nous ramenant directement dans le centre ville d’Hiroshima, au parc du Mémorial de la Paix.

Le vent s’est levé dans l’après-midi, et la mer est agitée par de grosses vagues. Dans ce tout petit bateau, le mal de mer guète !

Heureusement, le bateau en marche, nous ne sentant plus la houle. Arrivés au parc à Hiroshima, Hiromi et Kazuya nous offre du thé vert des petits gâteaux en forme d’ourson tout mignon.

Nous les quittons avant de retourner à l’hôtel. Grâce à eux nous avons passé une super journée et vécu une très belle expérience.

Le soir, nous allons manger dans un restaurant de gyoza pas très loin de notre hôtel. C’était très bon !

Quelques mots à bien respecter.

Après cette bonne journée, nous allons prendre du repos bien mérité. Nous faisons une partie de revanche à Mario Kart, Gaël gagne. Sur ce, au lit, car demain nous quittons Hiroshima pour Kyoto ! Mais nous ferons une étape sur le chemin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *