Hamamatsu et Shiodome
Pour débuter cette nouvelle semaine sur Tokyo, nous voulions visiter le sanctuaire Senso-ji à Asakusa, célèbre pour son énorme lanterne. Si Laetitia a enfin pu faire une nuit entière (mais courte), Gaël se réveille malade : fièvre, douleurs à la gorge, fatigue intense… Décidément nous cumulons les soucis en ce début de voyage ! Un doliprane, et la fièvre a l’air de redescendre.
Nous changeons donc nos projets car nous savons qu’Asakusa serait une visite éprouvante. Nous partons donc pour visiter l’arrondissement de Minato-ku, notamment ses quartiers Hamamatsu et Shiodome.
Première étape, Hamamatsu. En sortant du métro, nous tombons de suite sur la tour de Tokyo, dont le design est calqué sur celui de la tour Eiffel.

Nous n’avons pas l’intention de monter dans la tour, nous nous contentons donc de nous approcher et de l’observer depuis le sol.

Puis direction le temple Zojo-ji où on trouve de nombreuses statuettes du bodhisattva Jizo. De nombreux shogun de la dynastie des Tokugawa sont également inhumés dans ce temple.

Les statues de Jizo prennent souvent l’apparence d’enfants, et on leur met un bonnet sur la tête pour qu’ils n’aient pas froid.

Le Zojo-ji est un temple bouddhique : son architecture est plus austère que les sanctuaires shinto. Les sanctuaires sont souvent colorés en rouge et leur entrée est marqué par un tori qui marque la séparation entre le monde des vivants et celui des kami. Les temples bouddhiques sont noirs ou marrons et on y retrouve des représentations de Bouddha. Il y également des cimetières à proximité des temples : c’est le cas pour le Zojo-ji, mais l’entrée est interdite d’accès.

Nous quittons le temple pour nous diriger vers un autre quartier et visiter le jardin Hama-Rikyu, dont un côté donne sur la baie de Tokyo.
Sur le chemin, nous passons dans une pharmacie pour trouver des médicaments pour Gaël. Dans la trousse à pharmacie, nous avions pallié aux problèmes digestifs, mais pas au symptôme grippal ! Laetitia sort son meilleur japonais pour décrire les symptômes afin qu’on nous aide, et nous repartons avec des médicaments.
Nous passons devant une curieuse mais impressionnante horloge au pied du bâtiment de Nippon TV, une chaine de télévision japonaise.

Cette horloge a été crée par Hayao Miyazaki, le fondateur des studios Ghibli ! Toutes les heures, cette horloge s’anime pour un petit spectacle musical. Nous essaierons de le voir à notre retour, la première représentation de la journée ayant lieu à midi (et il est 10h20 au moment où nous passons devant).
L’entrée au parc Hama-Rikyu est payante : 300 yens par personne. Le parc nous raconte une technique de chasse aux canards originale : on lâchait des faucons pour attraper le canard. Les faucons étaient gardés dans cette maison.

Il y a aussi des reconstitutions de maisons de thé traditionnelles.

Il est là pour chasser le canard lui également ? (Oui c’est un vrai, on l’a vu bouger)

Dans ce parc, on peut monter en haut du mont Fuji et profiter d’une belle vue sur le jardin japonais, et en toile de fond les gratte-ciels.

Comment ça vous ne me croyez pas ? Si si je vous assure, on est monté en haut du mont Fuji !

De l’autre côté du parc, on peut admirer la baie de Tokyo. En face, c’est l’île artificielle d’Odaiba.

En finissant notre promenade, nous passons dans un superbe champ de fleur.

Ca mérite bien un petit selfie pour l’occasion !

Le parc présente un pin vieux de 300 ans, planté par un shogun de la famille Tokugawa.

Nous revenons à l’horloge Ghibli juste à temps pour voir le spectacle.
Gaël étant fatigué, nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer. Nous achetons notre repas du midi au konbini car Gaël n’a pas très faim et ne se sent pas de faire un restaurant. Nous testons alors le famichiki, un espèce de beignet de poulet frit fait par la chaîne de konbini Family Mart.

Et Gaël part pour une bonne sieste de quatre heures ! Laetitia en profite pour avancer sur le blog. Nous ne ressortirons que le soir pour aller manger et faire quelques emplettes dans Shinjuku.
Dans les rues de Tokyo, il n’est pas rare de trouver des camions publicitaires diffusant de la musique.
Nous visitons l’enseigne Muji dont nous avions déjà visité une filiale à New York. Muji propose des produits pour la maison au design minimaliste. Nous y achetons des mines de crayons car les critériums que nous avons acheté à LOFT à Shibuya étaient vendus vides.
Nous retournons à Bic Camera pour acheter des manettes de Switch et des souvenirs. A Bic Camera, un mignon petit robot passe dans les rayons.
Puis nous allons manger un ramen dans un tout petit restaurant où la carte est une borne automatique où il faut payer pour commander son plat (et que en espèces !). Le restaurant est cependant plein de salary men en costume, et les photos et avis sur Google nous inspirent. Allez, on tente !

C’était excellent : le bouillon riche en goût, le porc tendre et parfaitement assaisonné, les nouilles parfaitement cuites qui rebondissent sous la dent (oui nous sommes critiques gastronomiques à nos heures perdues) et pour environ 1000 yens chacun soit un peu plus de 6€ !
Nous repartons à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. Allez, demain, on y crois, nous irons à Asakusa !
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