Les voyages de Gaël et Laetitia

Nos pérégrinations vers l'infini et au-delà !

Jour 4 : Samedi 16 Novembre

Meiji-jingu, Harajuku et Shibuya

Aujourd’hui, nous démarrons notre visite un peu en retard : nous ratons notre réveil et nous dépêchons de nous changer pour aller faire notre footing avant d’enchaîner sur les visites. Heureusement, il ne pleut pas aujourd’hui !

Il y a un parc de l’autre côté de la gare de Shinjuku, c’est là que nous irons courir.

Ca, c’est fait ! Nous passons au 7/11 récupérer notre petit-déjeuner. Du 100% japonais : un tamago sando (sandwich à l’oeuf), un melon pan (qui n’a pas le goût du melon), un onigiri et du café (les bouteilles sont vendues chaudes).

Après notre toilette, il est l’heure de partir en direction du Meiji-jingu, un sanctuaire shintoïste situé dans le quartier de Harajuku, dans le parc Yoyogi. Ce sanctuaire renferme l’esprit de l’empereur Meiji (1858-1912) qui a notamment sorti le Japon de son isolement et l’a ouvert à l’occident.

L’entrée de la forêt bordant le sanctuaire est marquée par un immense tori.

Nous décidons de nous promener un peu dans le parc avant de rejoindre le sanctuaire. Il y a d’énormes araignées dans des toiles tout aussi gigantesques !! Laetitia fuit devant le danger, pendant que Gaël s’amuse à la photographie.

Nous arivons au tori qui marque l’entrée du sanctuaire. Il faut se purifier avant de rentrer : il faut se laver les mains, puis la bouche, et se relaver les mains après. Puis on s’incline en passant sous le tori.

Le sanctuaire est le plus grand lieu de culte shintoïste du Japon et c’est le lieu de beaucoup de célébrations. Le 15 Novembre (soit la veille), c’est Shichi-go-san au Japon : une fête qui célèbre les enfants atteignant l’âge de 7 (shichi), 5 (go) et 3 (san) ans. Comme ce n’est pas férié, les familles viennent célébrer le week-end le plus proche, alors nous voyons beaucoup d’enfants habillés en kimono, hakama ou même pour certains petits garçons en costume. Les trois générations sont présentes pour cette fête où on souhaite une bonne croissance et longévité aux enfants.

C’est aussi un lieu où sont célébrés des mariages, nous avons la chance de voir deux couples faire une procession avec leurs invités et le prêtre.

Dans un sanctuaire shintoïste, on prie les kami, divinités représentées par des animaux, des éléments de la nature, des éléments de l’univers… On fait des offrandes pour prier, inscrire des souhaits sur des ema qu’on accroche ensuite, ou pour tirer des omikuji, des prédictions.

Les ema
L’omikuji de Gaël

Les omikuji du Meiji-jingu sont un peu différentes, ce ne sont pas des prédictions à proprement parler, mais des poèmes composés par l’empereur Meiji et l’impératrice Shoken dont on nous propose de s’inspirer.

L’empereur Meiji était admiratif du monde occident, aussi on peut admirer un symbole de l’amitié franco-japonaise qui date depuis cette époque : une allée où d’un côté on trouve du saké, de l’autre des vins de Bourgogne.

Après cette visite, nous rejoignons Harajuku pour manger et visiter le quartier. Harajuku est le quartier de la mode au Japon. Dans les années 2000, c’était le quartier des lolitas et autres styles vestimentaires un peu étranges venus du Japon. Mais si, vous voyez de quoi je parle.

Pour ce midi, nous allons tester une recommandation du Youtubeur Malo. A Harajuku, il y a un restaurant qui fait du rosbif de boeuf wagyu. Nous faisons un peu la queue avant de pouvoir entrer, puis nous commandons notre plat.

Très bon, même si on s’attendait à voir une viande plus persillée pour du wagyu.

Repus, nous reprenons notre visite du quartier. A Harajuku, la Takeshita-dori est la rue la plus connue, où on trouve beaucoup de magasins de vêtements et de snacks à manger sur le pouce. Souvent, les snacks sont mignons et/ou rigolos. Qui aurait envie de le manger ?

Une tenue parfaite pour aller travailler.

Laetitia veut aller faire un tour à Daiso, un magasin qui vend des articles à 100 yens (soit moins d’un euro). C’est parfait pour trouver des petites choses du quotidien qui n’ont pas besoin d’être de grande qualité. Elle y trouve des gommes en forme de dent et de brosse à dent ! Obligée, ça va dans le panier ! Elle trouve également un masque pour les yeux pour remplacer celui oublié dans l’avion, et des lingettes pour nettoyer les lunettes.

Après avoir fait la rue Takeshita, nous décidons de visiter le rooftop du Tokyo Plaza, un centre commercial qui donne une vue sur la ville.

Nous montons tout en haut et admirons la vue sur le carrefour en contrebas. Nous nous rendons compte à quel point la ville est peuplée (et ce n’est pas fini !). Les lieux touristiques sont fréquentés également par des locaux, car nous croisons beaucoup d’adolescentes en uniforme de lycée qui font les boutiques entre copines. Nous nous posons d’ailleurs la question si les écoliers ont école le samedi au Japon, car nous en voyons beaucoup en uniforme même le week-end, ou s’ils aiment juste porter leur uniforme en dehors de l’école.

Après cette courte pause, nous partons en direction du quartier de Shibuya, célèbre pour son fameux passage piéton et la statue du chien Hachiko.

Sur le chemin nous voyons une boutique qui vend des figurines Star Wars. Nous sommes dans l’obligation d’entrer !! Dark Vador nous attend à l’entrée.

Les figurines sont magnifiques, et le prix va avec.

Anakin Skywalker, à 65000 yen (environ 400€)
Obi-Wan Kenobi

La tentation est grande de repartir avec une figurine (il y en avait des bien moins chères, on vous rassure) mais nous repartons en écoutant notre sagesse et sans sortir le porte-monnaie.

Nous arrivons à Shibuya et nous retrouvons noyés dans la foule aux abords du passage piéton. Nous cherchons un lieu où observer ce défilement interminable de piétons au moment où les feux passent au vert.

La gare de Shibuya se révèle être un excellent spot, gratuit et (étrangement) peu fréquenté.

Puis nous redescendons pour voir la statue de Hachiko. Hachiko est un chien (un akita inu très précisément) célèbre pour avoir attendu quotidiennement pendant presque 10 ans son maître à la gare de Shibuya, après que celui-ci soit décédé sur son lieu de travail.

Un petit aperçu de la densité de la foule autour du carrefour, et la traversée impressionnante du passage piéton pour rejoindre le Starbucks.

Après avoir reposé un peu de pieds endoloris par toute cette marche, nous visitions le magasin LOFT qui dispose d’un étage entièrement consacré à la papeterie. Le Japon est connu pour sa papeterie d’excellente qualité et surtout tout ce qui touche à la papeterie créative. Laetitia cherche des stylos à calligraphie, et des cahiers à carreaux spéciaux que les écoliers japonais utilisent. Nous achetons également des critériums où la pointe tourne en continue pour éviter que le crayon se biseaute ! Il y a également une collection impressionnante et de stickers et de magnifiques washi tape, mais nous n’en avons aucune utilité, alors nous restons sur nos stylos, critériums et papiers.

Après cette virée shopping, nous cherchons un endroit où manger. Notre choix se porte sur un restaurant qui propose des menus typiques japonais : de la soupe miso, du riz, et un poisson grillé. Le menu à l’extérieur n’étant que en japonais, nous sommes les seuls étrangers à l’intérieur (c’est que ce doit être validé par les locaux !). Heureusement, à l’intérieur on commande sur une tablette que l’on peut basculer en anglais. Gaël prend un menu au saumon, Laetitia, moins friande de poisson, prend du poulet teriyaki.

Le plateau de Gaël
Le plateau de Laetitia

C’est excellent et pour le coup assez léger, et pas cher ! Nous en avons pour environ 1000 yens chacun (soit environ 6€).

Après ce bon repas, nous rentrons car la journée a été bien fatigante. Malheur, le MEGA Don Quijote se dresse devant nous… Le jingle nous appelle, nous cédons…

Laetitia s’achète des masques pour la peau et pour les pieds (ils n’en peuvent plus les pauvres !), on prend également des bonbons, du spray censé éliminer le froissage des vêtements, des cadeaux, et pleins d’autres bricoles plus ou moins utiles.

Admirez simplement l’art japonais d’accorder (ou non) les rayons de magasins entre eux : les cartes de Noël devant les déguisements sexy.

Sur le chemin du retour, nous tombons devant ce restaurant et sa devanture de reproduction des plats proposés.

Après cette journée chargée (plus de 18km, 27000 pas environ…), nous pouvons enfin nous reposer et dormir. Demain, nous prévoyons une journée plus légère en terme de pas, mais toujours riche en découverte. Nous irons visiter le parc Shinjuku Gyoen qui est à côté de notre hôtel, et vivre une expérience typiquement japonaise.

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