Le départ
C’est le grand jour ! Notre avion décolle à Toulouse à 18h20 direction Paris où nous ferons une courte escale avant d’embarquer dans un Boeing 777 direction l’autre bout du monde ! On vous l’avoue, nous espérons que rien de fâcheux nous arrive dans l’avion, au vu des récents accidents ayant impliqué des avions Boeing ! Bon point : nous volons avec Air France, compagnie que nous apprécions et avec laquelle nous n’avons jamais eu de soucis (contrairement à une certaine compagnie de très mauvaise foi *tousse* Brussels Airlines *tousse*).
Le départ est tardif, donc nous avons largement le temps de bien préparer nos valises, de refaire quinze fois nos check-lists afin de ne rien oublier (ce qui arrivera bien entendu au cours de ce périple). Grâce à toutes les astuces des réseaux sociaux, nous arrivons à caser toutes nos affaires dans deux grosses valises tout en emportant 4 au total : une valise soute et une cabine chacun.
Gaël a d’ailleurs l’essentiel de prêt pour sa part.
Laetitia fait le plus possible de japonais pour être au taquet pour le voyage. (Spoiler alert : elle galère.)

Nous partons pour l’aéroport un peu en avance en Uber. Pas de soucis particulier de ce côté là, nous enregistrons nos deux grosses valises en soute et gardons la petite cabine avec nous. L’autre petite valise cabine voyagera elle aussi en soute, cachée dans la grosse !

Nous imprimons nos cartes d’embarquement pour garder un souvenir de ce voyage tant attendu.

Cette fois au contrôle, pas de soucis : nous sommes en avance, Gaël n’est pas pris pour un dealer de drogue comme à son habitude. Mais en vidant son bagage pour la sécurité, il se rend compte qu’il a oublié sa batterie portable ! Et bien voilà, nous savons déjà ce que nous achèterons en premier au Japon.
L’embarquement commence même en avance, et l’avion décollera avant l’heure prévue !

La nuit commence à tomber et nous pouvons voir un très beau coucher de soleil depuis l’avion. Gaël fait son influenceur et alimente sa story Instagram (il aura même une réponse de la compagnie !).

Nous arrivons à Paris, toujours en avance, et nous dirigeons immédiatement vers le terminal 2E. L’embarquement commence 1h après notre atterrissage à Charles de Gaulle, alors nous nous dépêchons de prendre un petit en-cas car nous savons que le repas va être servi tardivement, et nous commençons à avoir faim. On se met de suite dans le bain avec des onigiri, des boulettes de riz japonaises garnies de différentes choses. C’est un en cas très populaire au Japon, l’équivalent du sandwich jambon-beurre.

Et bien sûr, sans oublier des macarons de chez Ladurée !!

Nous embarquons rapidement dans l’avion, mais quelques minutes après s’être installé, Laetitia remarque que les caisses contenant les valises sont sorties de la soute. Bizarre.
Après quelques instants, on nous annonce qu’il y a une fuite d’eau dans une des soutes de l’avion et que nous ne pourrons pas décoller avec cet avion là ! Heureusement, il y a le même avion (un Boeing 777-300ER) au hangar qui pourra remplacer le notre rapidement. Nous repartons donc en salle d’embarquement. Nous étions censé décoller à 21H55, et l’équipage prévoit un nouveau décollage à 23H15.
Le changement d’avion se fait rapidement et nous remontons finalement assez vite dans le nouvel appareil. L’embarquement est bien plus rapide que lorsque nous étions parti à New York. En une demi-heure, tout le monde est bien installé.
Nous décollons finalement vers 23h45. Comme pour New York, nous avons réservé des sièges duos pour être tranquille.
On nous sert le repas vers 1H20 du matin heure française (9h heure japonaise). Nous avons droit à du taboulé, des gnochettis aux trois fromages, un bout de camembert avec du pain et du beurre, et un fondant au chocolat en dessert. Laetitia prend un petit verre de champagne pour fêter ce voyage.

C’est bon, à l’image de ce qu’on avait eu pour New York.
Nous regardons un film sur les tablettes de l’avion (il y a la partie deux de Dune ! Alors Laetitia en profite pour le revoir depuis sa sortie au cinéma). Puis nous essayons de dormir un peu. Gaël n’y arrive pas trop, Laetitia arrive à dormir par morceaux grâce au combo : coussin de nuque, masque pour les yeux, écouteurs à réduction de bruit. La précédente expérience du vol de nuit de retour de New York l’avait préparée.
Au bout de 12 longues heures de vol, nous arrivons sur l’archipel nippon. Notre destination se rapproche !

On nous sert un en cas juste avant l’atterrissage. Dommage pour le jus de fruit à base de concentré, ça fait pas très « haut de gamme », Air France.

Nous n’avons pas pris beaucoup de photos durant le vol, déjà car nous connaissions le fonctionnement des vols long courriers, et également car nous avons volé de nuit et qu’on ne voyait rien par le hublot.
Mais enfin, la Terre se rapproche, et nous entamons notre phase d’atterrissage ! La baie de Tokyo est visible sous nos pieds malgré les nuages. Il ne fait pas très beau à Tokyo, mais bien plus chaud qu’à Paris (20° à 21 heures locales).
Nous atterrissons finalement à 21h. Un bus limousine nous amène au terminal.

Puis, direction le contrôle des passeports et la douane. Mais avant, passage aux toilettes !!! Et le Japon est connu pour ses toilettes sophistiquées. Heureusement, il y a le mode d’emploi juste à côté pour savoir sur quels boutons il faut appuyer.

Pour le contrôle aux frontières et la douane, nous avions fait les formalités en ligne avant le départ, mais nous sommes un peu perdu quant à savoir où aller. Heureusement, il y a beaucoup de personnels qui sont prêt à nous aider.
L’aéroport est décoré pour Noël !

Notre entrée sur le territoire nippon est autorisée, et nous pouvons récupérer nos valises. Elles sont toutes orientées dans le même sens, la poignée vers le passager pour qu’il puisse facilement la récupérer ! Une preuve de l’attention des services japonais. Nous avions même vu sur les réseaux sociaux des vidéos du personnel de l’aéroport amortissant la chute des bagages sur le tapis avec un petit coussin… Aucun dégâts n’est à déclarer, à part quelques traces noires sur la valise de Gaël.
Après une heure, nous sortons enfin de l’aéroport, direction le train pour rejoindre notre hôtel. Nous devons prendre la ligne Keikyuu jusqu’à la gare de Shinagawa, puis la fameuse ligne Yamanote qui fait le tour de Tokyo on desservant les principaux quartiers d’intérêt. Malgré les panneaux écrits en Japonais, il y a toujours la retranscription en romaji, et nous n’avons pas de mal à nous repérer.
Nous descendons à la gare de Shinjuku, la gare la plus fréquente au monde. Il parait que c’est un vrai labyrinthe. 3,5 millions de personnes l’empruntent en moyenne chaque jour ! Mais grâce à Google Maps qui nous indique quelle sortie prendre pour être le plus proche de notre hôtel, nous n’avons aucune difficulté à sortir de la gare. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre l’hôtel Tokyu Stay Shinjuku, situé à quelques centaines de mètres de la gare.
Laetitia arrive à baragouiner quelques mots de japonais pour le check-in, et nous découvrons notre chambre qui est au dernier étage de l’hôtel.

Elle est petite mais nous pouvons facilement glisser nos valises sous le lit. Nous avons même des pantoufles et des pyjamas à notre disposition !


Depuis notre chambre, nous avons vu sur le quartier. De nuit, c’est très joli avec les lumières sur le sommet des immeubles.

Nous ressortons pour acheter un léger repas pour Gaël qui a faim. Il y a un konbini (et pas qu’un), une supérette ouverte 24/7 à quelques pas de l’hôtel. Laetitia n’a pas faim, elle se contentera de goûter. Sans oublier nos macarons Ladurée bien sûr !

En vidant son sac, Laetitia s’aperçoit qu’elle ne retrouve pas son masque pour les yeux. Pourtant elle a le souvenir de l’avoir rangé dans son sac et d’avoir bien vérifié les poches de son siège avant de quitter l’avion… Et encore une chose d’oubliée ! Quel sera le prochain objet sur la liste ?
Sur ce, il est temps d’aller se coucher, les visites commencent demain ! Nous prévoyons un footing matinal dans le quartier (le challenge Decathlon ne connait pas les vacances !) et irons visiter le quartier d’Ikebukuro et de Shinjuku.
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